| Sujet: Ije shijak-in geol (Fiction in Fiction in Fiction) Sam 4 Juin - 16:55 | |
| « Kim Seung Joo » Feat. Son Dong Woon [Beast] Identity Age : 19ans Nationalité : Coréenne Orientation : Bisexuel - courbes fines ou torses musclés j'aime les deux - Études/emploi : Mannequin & étudiant en mannequinat Groupe : Etudiant Poste vacant : Oui [] Non [X] How I am « Tuer sans en avoir conscience, c’est aussi un crime ».
Le 6 Mai 1992 avait toutes les conditions pour être une somptueuse journée. La météo avait prévu du soleil toute la journée & surtout un ciel dégagé, ce qui avait tendance à attirer foule à l’extérieur. En effet, d’innombrables personnes étaient sorties de leurs léthargies pour profiter de cette merveilleuse journée. Ce n’était pas tous les jours que l’atmosphère était si plaisante. Tout avait été prévu pour que tout au long de cette journée il ne se passe aucun incident. Malheureusement, l’humain n’avait aucun pouvoir sur le destin. Vers 16h34 de l’après-midi, alors que dans l’hôpital il y régnait un calme olympien, une femme se fit subitement transférée aux urgences. Enceinte de plusieurs mois déjà, elle avait décidé de profiter elle aussi de la chaleur ambiante, sauf que contre toute attende, elle perdit ses os sur le chemin. Cela aurait pu être une excellente nouvelle, mais le souci était qu’elle ne perdait pas que ses os, elle perdait aussi du sang. Paniqué, le mari avait immédiatement appelé les urgences qui étaient venues juste après l’appel. Rapidement emmené dans une chambre, elle fut analysée dans un lapse de temps restreint. Si les médecins n’agissaient pas immédiatement & s’ils ne connaissaient pas la nature de cette perte de sang, ils risquaient de perdre la femme & les enfants. Le pluriel, dans cette situation, était bien à sa place. La femme en question attendait en effet des jumeaux, deux garçons pour être plus précis, ce qui avait réjouis le mari & la femme. Ils avaient certes déjà une petite fille, mais des jumeaux étaient le comble du bonheur. Mais le bonheur peut rapidement devenir éphémère. Les médecins constatèrent très vite que l’un des bébés se nourrissait de la source vitale de l’autre bébé, ce qui était assez fréquent chez les jumeaux. Il y en avait toujours un qui prenait la nourriture de l’autre & finalement l’un des bébés mourait par manque de nutrition. Le bébé était en train de se «détériorer» dans le ventre de la femme & il fallait immédiatement le retirer, en même temps que l’autre bébé qui était quant à lui vivant. L’opération se déroula sans aucune difficulté & les deux bébés sortirent à leur tour du ventre de leur mère. Ils en gardèrent un & l’autre partit dans le cimetière des bébés n’ayant même pas eu la chance de voir le jour. Attristés par cet évènement, les parents eurent du mal à s’en remettre, mais finalement, ils se réjouirent de ne pas avoir perdu les deux & ils appelèrent leur fils, Seung Joo.
« La beauté est une promesse de bonheur » Stendhal.
Etant dans une famille plutôt aisée, Seung Joo ne manqua de rien, surtout pas d’argent. Ayant un manoir comme maison & des majordomes pour servir, Seung Joo vécut une enfance plaisante & sans anicroche. Il ne vécut pas dans le besoin & surtout pas dans un manque d’affection. Même si ses parents tenaient un empire, cela ne les empêchait pas d’être régulièrement chez eux pour s’occuper de leurs enfants. De plus, Seung Joo n’était pas seul, il avait sa sœur, de un an son aînée avec qui il pouvait s’amuser & partager les joies de l’enfance. A chaque anniversaire, une grande fête était organisée en son honneur & très vite, le coréen devint un enfant particulièrement gâté, au contraire de sa sœur qui ne demandait presque rien. Dès son plus jeune âge, Seung Joo n’eut pas la valeur de l’argent. Trop fils de papa ou de maman, il avait tous les jouets qu’il désirait & dès que quelque chose ne lui plaisait plus, il demandait quelque chose d’autre, de beaucoup plus coûteux. En grandissant, les enchères grimpèrent de plus en plus & les jouets dépassèrent très vite les 200euros. Mais ses parents ne pouvaient lui résister & par conséquent, sa vie était enivrée d’un doux parfum de gâterie & de bonheur. Il y avait une citation qui disait que l’argent ne faisait pas le bonheur, mais il suffisait de voir Seung Joo pour comprendre parfaitement qu’il y contribuait tout de même. Seung Joo était un bourge au sens propre du terme. Toujours à prendre les autres pour inférieur à lui, toujours à faire en sorte que l’on cède à ses moindres caprices, toujours à rechigner pour un détail futile, toujours à demander qu’on lui fasse plaisir, toujours à réclamer de l’attention sur lui, toujours & perpétuellement égoïste. Seung Joo se pensait être le nombril du monde, il pensait être celui qui ne pouvait pas être touché, celui qui était fort, celui qui était mieux que les autres. Forcément cette vie était une réjouissance pour lui & il ne manquait de rien. Il ne pouvait pas se plaindre & au lieu de cacher sa classe sociale, il l’arborait avec fierté. Mais peut-être qu’au fond, ses manières d’agir, ses comportements extravagants & provocants avaient une raison spécifique. Peut-être que finalement, au fond de lui, il ressentait un manque qu’il tentait de dissimuler car il avait peur de ce manque constant, qui ne cessait de lui manger de l’intérieur. Il n’arrivait pas à combler ce manque & il ne comprenait pas les raisons. Il avait tout pour être heureux. Il avait de l’argent, énormément de serveurs, tout ce qu’il voulait & une famille toujours présente. Que voulait-il de plus ? Il n’en savait rien mais quelque part, il ressentait une peine profonde & surtout une insuffisance dans sa vie. Quelque chose de primordial manquait dans son quotidien & il ne savait pas ce que cela était. Il tentait en vain de compenser cette absence, mais cela ne changeait rien. C’était peine perdue, il se sentait condamner à toujours vivre avec ce manque.
« Le remords est la seule vertu qui reste au coupable » Voltaire.
Malheureusement tout bonheur a une fin & même si cette fin n’en ait pas véritablement une, elle constitue une importante amorce. Seung Joo se croyait à l’abri de tout. Il pensait que sa vie était un long fleuve tranquille, mais il s’était lourdement trompé. Il ne pouvait pas échapper à tous les drames qui entravaient son chemin, surtout quand un des drames était fondamental & immense. Un beau jour, en rentrant de ses cours, il se rendit au sous-sol de sa maison pour y chercher un objet qui appartenait à l’un de ses ancêtres. Cherchant dans tous les recoins de la pièce, il ne trouva rien qui puisse lui plaire & surtout le mettre sur la piste de l’objet recherché. C’était souvent en recherchant des choses que l’on parvenait, étrangement, à extirper des mystères qui avaient été longtemps enfouis sous des tonnes de poussières. Tombant brutalement en voulant remonter au salon, Seung Joo trouva des documents portant sur les radios de sa mère lors de sa naissance. Le coréen aurait pensé voir des photos de lui, mais il fut surpris de voir qu’il n’était jamais seul sur les écographies. Interloqué au départ par cette découverte, il continua à chercher des explications sur la présence d’un autre bébé dont il ne connaissait pas l’existence. Pourquoi ses parents lui avaient caché un potentiel jumeau ? & surtout pourquoi est-ce qu’il ne le connaissait pas ? Ne se doutant pas de son erreur fatale, il prit précieusement les dossiers avec lui &, lors du soupé, il demanda des explications à ses parents. Au départ, réticent, ils ne voulurent pas lui répondre, mais trop entêté, ils finirent par lui céder & ils lui expliquèrent tout le contexte. Seung Joo fut touché par de telles révélations & il commença à se renfermer sur lui-même. Tout s’éclaircissait à présent. S’il ressentait ce manque c’était à cause de son jumeau mort par sa faute. Au fond de lui, il avait toujours su la vérité, mais il s’était toujours voilé la face. Il avait tué son jumeau & pour lui, c’était quelque chose d’impardonnable. Le petit garçon qui avait été si arrogant autrefois, devint brusquement fragile & plus modeste, moins sarcastique. Quelques paroles prononcées, des sourires de temps en temps, Seung Joo n’était devenu que l’ombre de lui-même. Il avait commis un acte impardonnable & par sa faute ses parents avaient perdu un enfant & lui, il avait perdu un frère. Seung Joo se plongea dans les remords. Pour lui, son frère avait été la victime de sa soif de nourriture, ce qui expliquait sa gourmandise. Il avait tué un enfant, il avait pris une vie pour rendre la sienne plus enjolivée & il avait surtout tué son frère, son unique frère & jumeau en plus de cela. Ce fut un coup dur pour Seung Joo & il eut du mal à s’en remettre. Puis, au fil des années & à force de se rendre chez un psychologue, il finit par oublier partiellement, mais en garda tout de même une image vive.
« Personne, parmi les hommes, lâche ou brave, dès qu’il a vu le jour ne peut se soustraire au destin » Homère.
Remontant peu à peu la pente, Seung Joo fut rapidement remarqué par une agence de mannequins. Ayant une silhouette plaisante, un physique attrayant, un regard mystérieux & surtout une taille adéquate, l’agence l’embaucha sur le champ, lui promettant une grande carrière. Ne possédant aucuns diplômes pour cela il s’engagea pour des études dans ce domaine. Il était voué à travailler dans ce milieu, son physique avait tout pour que cela soit le cas. Croyant en ces charmantes paroles, Seung Joo est actuellement étudiant pour devenir plus tard mannequin. C’est son destin & il le sent, même si au début, il avait du mal à croire en son talent pour être mannequin. Mais à force de vouloir le persuader, il tomba sous le charme de ce métier & accepta les innombrables propositions que les agences lui firent. Seung Joo suit des cours en même temps que son rôle de mannequin. About Heartless Concernant la catégorie Heartless, présent dans la société, Seung Joo répondrait simplement & d’un ton neutre & détaché « Pardon ? Je n’ai pas bien compris votre question ! Les Heartless représentent quoi exactement pour moi. Je ne saurai répondre à une telle question car à vrai dire, je ne sais que très vaguement qui sont ces personnes appartenant à ce groupe. S’ils trouvent qu’agir au détriment des couples est fortement plaisant, autant pour eux, je n’ai rien à voir avec leurs agissements. Je suis un simple étudiant qui veut juste finir correctement ses années, sans aucun problème. Je me contrefiche royalement de ce qu’ils peuvent faire, cela ne me concerne pas pour le moment. Quoique, je ne pense pas que cela me concernera un jour car moi & l’amour ça fait des milliers d’années que l’on se fuit. La seule chose que je recommanderai à ces personnes-là, c’est de ne pas toucher à ma famille, car c’est un symbole qui me tient à cœur. Je risque fortement de me venger & de trouver les personnes qui ont osé faire du mal à ma famille. Autrement, qu’ils continuent leurs affaires, s’ils aiment ça, autant se distraire par quelque chose que rien. De plus je ne passe pas ma vie sur Internet & je me contrefiche royalement de toutes les nouvelles qu’il peut y avoir. Ce n’est franchement pas ma tasse de thé. Je n’ai pas que ça à faire dans ma vie, il y a des choses plus importantes » About you Pseudo : Sachi Age : 17ans Fréquence de connexion : Autant dire que vu que je vais passer mon bac de Français & SVT, je serai peu présente ce mois ci & après ça dépend ! Où as-tu connu le forum ? Par hasard, mais Mary & Sukkie m'ont poussé ♥ Double compte ? Non Que penses tu du système RPC ? C'est une excellente idée, mais je sais que je vise plutôt dans les 1000mots. J'ai besoin constamment de faire au minimum 1000mots ! Néanmoins, pour les débutants, ça va parfaitement ! Autres ? On m'a piqué mon Seob #PAF# Non plus sérieusement, le design est trop beau & je sens que je vais aimer le forum - en espérant qu'il dure - ♥ & Beast ce sont les meilleurs #PAF# ♥
Test RP : - Spoiler:
Dans le monde littéraire, certains écrivains, plus particulièrement les romanciers, avaient tendance à utiliser des termes qui étaient récurrents. Selon les époques, selon les mouvements, il y avait des mots de références, qui revenaient régulièrement dans les livres. Étrangement, au lieu de lasser, cela donnait une certaine passion au lecteur, une certaine nostalgie. Le lecteur se sentait immédiatement en confiance car il se doutait fortement de ce qui allait se dérouler tout au long du livre. Le plus souvent, les romans ou contes féériques commençaient par une phrase simple mais qui avait le don de résumer l’histoire à venir. Dès que l’on lisait cette phrase, on pouvait d’ors & déjà prévoir la fin du livre, mais malgré cela, il y avait des exceptions à la règle. Cette phrase était courte mais peu anodine « Il était une fois ». Dès que cette phrase survenait dans un livre, on s’imaginait tous les évènements qui allaient avoir lieu dans ce conte. Débuter par cette phrase aurait été une façon d’annoncer la suite de cette histoire & surtout de faire une amorce, mais malheureusement, ce « il était une fois » ne pouvait être en aucun cas, dans ce contexte ci, quelque chose de fortement joyeux & euphorique. Au contraire, la fin de ce « il était une fois » était bien sinistre & pour maintes raisons. La vie réelle n’était pas fait de rose & blanc, il y avait des tâches sombres à ce tableau si bien peignait. Que l’on soit riche ou pauvre, Asiatique ou Européen, la vie n’était pas seulement emplie d’un bonheur constant mais il y avait de temps en temps, des orages qui grondaient dans ce ciel si bleu auparavant. La vie était faite de douleur, de peine, de joie, de gloire & autres. Il y avait des bons moments, comme des mauvais moments. Par conséquent, utiliser « il était une fois » dans une telle situation n’était tout bonnement pas possible & c’était même inenvisageable. La fin de cette histoire entraînait l’accablement & l’amertume. Mais cette histoire, malgré les doutes, elle n’était pas finie, alors ne connaissant pas l’avenir, on pouvait parfaitement bien faire référence au début des contes de fées.
Il était une fois, donc, un petit garçon. Ce petit garçon n’était pas fortement aimé par sa famille. Au début, il l’avait été & avait nagé dans un bonheur presque idéal. La vie lui réussissait & il ne pouvait pas se plaindre. Il avait certes peu d’amis, mais ceux qui constituaient son environnement était largement suffisant pour le rendre fortuné. Il ne voulait rien changer à sa vie & il était le stéréotype même de la grande famille bourge qui savait gérer le temps personnel avec le temps de famille. Malgré le fait que ses parents étaient dirigeants d’une grande entreprise de bijouterie, certainement l’une des plus connus, il avait toujours eu l’occasion d’avoir ses deux parents pour partager la joie de l’enfance. Il savait pertinemment qu’il était chanceux, néanmoins, étant un enfant gâté, il ne pouvait pas s’empêcher de demander toujours plus, d’avoir toujours ce qu’il désirait. Son côté bourge & peu modeste, à l’époque, entraîna de nombreuses animosités vis-à-vis de sa personne. Dans sa classe, la plupart des élèves l’enviait car ils n’avaient pas tout ce que lui avait. Bien sûr, étant pur & innocent, il se laissait faire par les plus âgés que lui, pensant que c’était de la simple affection à son égard. Il voulait être aimé mais dans son monde, ce n’était pas quelque chose d’aisé. Ignorer de tous, ridiculiser devant toutes personnes, il riait aux fantaisies de ses camarades de classe, ne pensant pas une seule seconde qu’il était finalement la proie des moqueries. Ce petit garçon était, comme l’adjectif ci présent, malingre. Il n’arrivait pas à se défendre correctement & au lieu de se battre ou de parlementer, il fermait les yeux & s’imaginait une société où régnait l’utopie, il s’éloignait de ses faiblesses, il partait loin de ses adversaires & finalement c’était la seule chose qui le retenait en vie. Il ne sentait plus les coups sur sa peau douce & soyeuse, il n’entendait plus les injures des autres, il ne ressentait plus rien. C’était un petit garçon, fragile qui n’avait que pour soutien, sa simple imagination. Au fond, ce petit garçon n’était pas faible que cela car il arrivait tout de même à endurcir les poings & les taquineries de ses camarades. Jamais il n’avait montré sa profonde peine, son affliction qui grandissait au fil du temps. Il s’enfermait peu à peu dans les profondeurs de son âme mais malgré cela, le petit garçon avait une petite lueur de vie en lui grâce à ses parents qui lui donnaient toute l’affection dont il avait besoin. Cette lumière, soudainement, devint plus ardente. Elle prit une grande place dans son cœur, pour au final, éloigner les mauvais augures. Ce changement radical portait un nom & comme dans toutes histoires, le petit garçon rencontra une petite fille qui était tout de même plus âgée. Ce petit garçon avait été immédiatement sous le charme de cette petite fille. Cette petite fille, qu’il n’avait pas connu au départ, était venue à son secours & l’avait sauvé des griffes de ses camarades. Jamais il n’eut le temps de la remercier pour son geste si héroïque. Jamais il n’eut le temps de lui dire qu’il la respectait plus que tout au monde. Jamais il n’eut le temps de lui dire qu’elle était la lumière qui illuminait son âme si noir. Jamais il n’eut le temps de lui dire qu’elle était la meilleure amie qu’il n’ait jamais connu. Ce petit garçon s’attacha rapidement à cette petite fille & il en tomba même éperdument amoureux. Il voulait se marier avec elle, dans les heures qui suivaient & chaque fois qu’il l’apercevait, un sourire s’affichait sur ses lèvres. Elle était la seule à le protéger, elle était la seule à lui donner de l’affection comme elle le faisait, elle était l’unique fille qu’il aimait, elle avait été son premier amour, elle avait sa première amie, elle avait été plus que ses simples qualifications. Elle avait été, aisément, son rayon de soleil. Cette histoire aurait pu être l’une des plus belles histoires d’amour, le petit garçon aurait pu se marier avec la petite fille. Face au petit garçon & à la petite fille, Mulan & le général Chang aurait pu devenir une histoire banale, sans intérêt. Malheureusement, toute fin n’est guère optimiste. Un jour la petite fille partit dans un monde inconnu où la présence du petit garçon était interdite. Le petit garçon perdit de vue la petite fille & au bout de quelques mois, la petite fille ne fut qu’un rêve éphémère, une histoire sans fin, un amour impossible pour le petit garçon. Dès le moment où elle disparut totalement de sa vie, son existence se modifia. Ses parents n’étaient plus présents pour lui, le voyant comme un être indépendant & il n’avait plus que seul ami, sa solitude.
A présent, le petit garçon était devenu un grand & beau jeune homme, fortement courtisé par la gent féminine. Son caractère était différent, ses pensées étaient différentes. Il n’était plus le même que celui d’il y a 11ans. Entre le petit garçon & le grand garçon, il y avait énormément de différence. Le jeune homme d’aujourd’hui était devenu un homme froid, peu commode & qui martyrisait certaines personnes, comme s’il avait soif de vengeance. Il n’y avait vraiment plus rien du petit garçon ou alors les seules traces qui restaient en lui étaient confortablement installées dans son âme. Malgré son caractère fort & son désir d’être le plus éloigné possible de la société, le jeune homme était aimé par les femmes par son physique très séduisant. Musclé, grand, fin, il avait des atouts qu’on ne pouvait lui refuser. Pendant plusieurs années il avait entretenu son corps, faisant chaque jour des pas de danses ou s’entraînant pour les concours d’Arts martiaux & de baskets. Une personne qui l’avait connu auparavant aurait énormément de mal à le reconnaître, en tout cas physiquement comme moralement. L’innocence de son enfance s’était envolée en même temps que sa vie d’enfant. C’était à dire de manière soudaine & précoce.
Regardant les interminables heures qui passaient lentement, le jeune homme s’était complètement affalé sur sa chaise, laissant une fine trace de bave sur son cahier. Scène charmante pour ne pas utiliser autre chose. Il avait passé une nuit douloureuse à ressasser sans cesse d’anciens souvenirs qu’il avait brûlé peu à peu, comme des photos ou d’innombrables bijoux appartenant à cette époque. Son sommeil avait été perturbé par des rêves, se transformant en cauchemars pour la plupart. Lui qui avait besoin d’un temps de sommeil spécifique, il n’avait eu l’occasion de fermer l’œil de la nuit. Le seul moyen qu’il avait trouvé pour réparer cette nuit de sommeil était de se reposer en classe. Les cours l’intéressaient peu & à force d’écouter la tendre voix de son professeur, il s’était assoupi sur sa table. Il ne fallait pas lui en vouloir. C’était juste qu’il était bien trop fatigué pour suivre la moindre parole prononçait dans le discours de son professeur. De plus, ce n’était pas une matière qu’il appréciait. Il fallait avouer que la seule chose qu’il aimait, c’était ses cours de chant ou encore de danses, ou encore quand il allait dans ses deux clubs. Cela lui permettait de sortir de sa torpeur & surtout de se défouler. C’était les seuls moments où il se retrouvait face à sa vraie personnalité. Il se laissait aller au rythme cadencé de son cœur après tant d’effort. Il aimait cette sensation car son esprit divaguait vers des choses plus amusantes & surtout il était en corps à corps avec lui-même. Son masque s’effritait brusquement & il était celui que tout le monde ne connaissait pas, à part quelques rares personnes. Dans les autres matières, il avait énormément de mal à rester debout pendant toute l’heure. Jamais il n’était parvenu à un tel exploit. Ses professeurs ne l’encourageaient pas & ils avaient même tendance à le laisser dans son coin au lieu de le faire réagir, sauf certains professeurs qui savaient qu’ils avaient des capacités intellectuelles, mais qu’il devait absolument forcer la chose. Lui, il se contrefichait royalement de leurs propos, même si au fond, il appréciait plus les professeurs qui faisaient attention à lui. Il ne le montrait jamais, mais c’était le cas. Rêvassant de plus en plus, le jeune homme n’entendit pas la voix de son professeur dans ses oreilles, jusqu’à ce qu’il reçoive un objet volant non identifié sur sa tête, la faisant résonner & surtout, le réveillant.
- Comme je vous le demandais Mr Lee Sun Joo, qui préfère dormir au lieu de suivre mon cours, qui a écrit L’étranger ?
Le jeune homme du nom de Lee Sun Joo resta un moment stoïque devant une telle question si absurde. Il n’était pas en cours de Français alors pourquoi est-ce qu’elle lui demandait une telle chose ? Est-ce que cela était pour analyser son temps de réaction ou juste pour le réveiller alors que cela allait sonner. Il resta donc quelques secondes, la bouche ouverte & quand la cloche sonna, il fila tout droit vers la sortie, en s’exprimant de façon forte pour qu’elle puisse l’entendre.
- L’heure n’est plus à la réflexion ! Bye !
Impoli, il l’était tout de même un peu. De un par son comportement, il dormait en cours, & était le premier à sortir & de deux par les phrases que ses lèvres formulaient. Mais Sun Joo n’en avait que faire & il s’empressa de se rendre en salle de danse. Avec le nombre d’étudiant qui parcourait les couloirs, Sun Joo avait du mal à se frayer un chemin. Marchant d’un pas rapide, il se prit les pieds dans ses lacets & essayant de se rattraper sur quelque chose, il tomba sur une personne, la bouscula violemment & tous deux tombèrent au sol. Il poussa un simple « utch » désappointé. Il se releva un peu & enleva quelques saletés qui étaient sur lui.
- Tu ne peux pas faire attention où tu marches ? Évites de me foncer dessus la prochaine fois, tu seras bien aimable !
Sun Joo releva les yeux & croisa ceux de la personne en face de lui. C’était étrange, il avait comme un sentiment de déjà-vu.
Dernière édition par Kim Seung Joo le Dim 5 Juin - 8:35, édité 7 fois |
|