Soo Tae Hyen
Messages : 22
Emploi : Etudiant & mi-temps Fleuriste
I feel : Morne
Where I am : Partout 8D
| Sujet: Soo Tae Hyen ; Présentation. Lun 11 Juil - 13:45 | |
| « Soo Tae Hyen » Feat. Gwak MinJun Identity Age : 21 ans Nationalité : Coréen Orientation : Homosexuel, bien qu'il le cache à tout le monde en sortant qu'avec des filles, oui pas facile d'assumer. Études/emploi : Etudiant en Droit, il est aussi fleuriste à mi-temps Groupe : Victime Poste vacant : Oui [] Non [X] How I am
Souriant - Courageux - Déterminé. « Un sacré numéro ce gamin, toujours en train de vous sourire à essayer de vous remonter le moral quoi qu’il arrive. Il faut dire que ce gosse ne manque pas de cran ! Il est toujours là pour m’aider en cas de besoin, ah ! Combien de fois, je l’ai retrouvé le visage en sang. Mon petit Tae Hyen, a trop le cœur sur la main. Toujours à se battre contre une bande de délinquants pour aider une vieille femme comme moi ! N’est-ce pas un amour ? » Su Min Soo - Sa grand-mère.
Merveilleux acteur - Attentif - Talentueux. « Je le vante trop en vous disant cela ? Roh ! Mais non voyons ! C’est le meilleur élève que j’ai eu dans ce conservatoire. Il a une facon si merveilleuse de vous transmettre les sentiments, de vous faire comprendre par un simple regard ce qu’il peut ressentir. La scène toute entière est faite pour lui ; mais entre nous, je dois l’avouer je le vois déjà en haut des affiches de grande production ! Oui, oui ! C’est moi qui l’ai formé ! N’hésitez pas à venir me voir pour devenir aussi doué que lui… » Kim Tae Jin - Son ancien professeur d’art dramatique.
Menteur - Manipulateur - Pervers. « Tae Hyen ? Dites lui avec plaisir que c’est qu’un pauvre type ! Je le déteste et je suis pas la seule fille à le penser, ce type est un sale manipulateur. Il joue avec les sentiments avant de vous jeter comme une vieilles chaussettes. Les victimes de son sourire et sa bouille enfantine sont nombreuses. Je peux vous jurer qu’il ne fait que se servir de vous ! Attention mesdemoiselles, Tae Hyen ne voudra que coucher avec vous. Ne le croyez pas quand il vous dit « Je t’aime » même avec la passion la plus débordante. Il est très douer pour mentir et jouer la comédie. En tout cas, si vous le voyez … Dites lui que je l’attends encore… » Anonyme - Une ancienne petite amie.
Drôle - Curieux - Rêveur. « Ah mon pote, Tae ? Il est génial ! On peut rester des heures à rire à deux à cause des blagues qu’on peut se raconter. Je n’ai jamais vu quelqu’un qui peut se montrer aussi amusant. Bon, a vrai dire je suis un peu amoureux de lui… Et j’ai eu la chance d’être celui qu’il a choisit pour embrasser pour la première fois un mec ! Eh oui ! Sa curiosité est une mauvaise manie chez lui. Il a vite découvert que j’étais en total love sur lui et il a fuit de peur. Mais, je garde en mémoire son regard perdu dans le ciel alors qu’il se met à rêver d’un destin qui n’est pas encore le sien. » Park Jae Min - Ex ami.
Dépendant - Fragile & Mystérieux. « Ah ! Il fait rêver tout le monde non ? On a l’impression que ce type vie dans un monde de rêve, qu’il a tout pour lui alors qu’en réalité, il se tue petit à petit. Comment je le sais ? Tout simplement parce que c’est moi qui lui refile sa drogue. Ne le croyez pas fort et sans point faible, il les cachent parfaitement bien. Ce gars, c’est un déchet vivant. Vous avez vu combien il est maigre malgré ses muscles ? Si vous trouvez pas cela louche, faites-vous soigner. J’ai du mal à comprendre pourquoi il tient autant à détruire sa vie. Il semblerait s’en vouloir de quelque chose. J’ignore quoi, mais une chose est sur, ce cher Tae Hyen, sans mon aide arriverait pas à tenir debout ! Il est trop accros à la merde que je lui vend. » Dit Haachi - Dealeur.
Et finalement … « Je suis le fameux Soo Tae Hyen, à la fois détesté et adoré, je vais essayer de vous conter mon histoire afin que vous ayez des informations en plus sur moi que des remarques de certaines personnes qui au fond me connaissent mal. Je suis donc né le 1 Janvier 1990, eh oui ! Un beau jour pour naitre quoi de mieux pour commencer une belle année après tout ? J’étais le premier enfant de la petite famille qui semblait réellement heureuse de m’accueillir dans leur foyer. Pas la peine de vous dire que j’étais chouchouté et aimé par tous. Je pense que cela est vite compréhensible. Mais, bien vite la petite famille s’agrandit avec l’arrivé d’un deuxième enfant, un petit garçon de nouveau, Kyung Rok, on avait alors que trois ans d’écart. Et rapidement, alors qu’il pouvait marcher et parler j’emmenais mon petit frère à l’aventure. Pas toujours dès mieux je vous l’accorde. Deux petites terreurs qui semaient la panique à leur passage. Nos parents avaient du fil à retordre avec nous. Toutefois à l’âge de 13 ans, mon petit frère me demandait de lui accorder une faveur prendre des cours de théâtre avec lui. Oh ! C’était pas vraiment mon truc, mais comment oser lui dire non ? Donc oui si j’ai pris des cours de théâtre c’était pas par passion ou envie comme la plupart des personnes présentes c’était juste par amour fraternel. Toutefois, rapidement cela me plaisais bien et en montrant rapidement de bonnes capacités pour jouer la comédie, mon petit frère eut tendance à s’écarter au fur et à mesure de moi. Jaloux surement de voir que je pouvais être plus doué que lui alors que c’était lui qui à la base voulait jouer les starlettes sur scène. Rapidement notre professeur d’art dramatique n’avait d’yeux que pour moi et alors que mes parents étaient de plus en plus fier de moi, je me sentais remplit de rêves. Pourtant, je me sentais à la fois réellement perdu, est-ce mal d’aimer la théâtre au point de s’en foutre totalement que son petit frère chéri ne vous parle plus ? Ah, oui bien sûr cela me faisais du mal qu’il m’en veuille de la sorte mais après tout est-ce vraiment de ma faute ? Mon professeur me poussait rapidement à lui montrer mon talent sans arrêt et rapidement les filles me tomber dans les bras. Oui j’en ai un peu profiter et la célébrité dans mon petit village était vite reconnue. Je jouais même les héros pour ma grand-mère en l’aidant lorsqu’elle se faisait attaquer dans la rue par une bande de voyous. Oui, la vie était belle, même lorsque j’ai découvert que j’étais homosexuel. Mais l’insouciant jeune homme que j’étais finit par se bruler les ailes. En effet, alors que je venais à peine d’avoir mes 17 ans, mon professeur me parla d’une école à Seoul faite pour moi. N’hésitant plus, j’ai passé une audition qui fut comme vous pouvez le constater une belle réussite. Le seul ennui était mon petit frère qui en l’apprenant eu une réaction inattendue. Je m’en souviens parfaitement, la pluie semblait ne plus s’arrêter de tomber, mon frère ne voulant m’écouter m’excuser s’enfuit en courant. Toutefois, cet idiot ne fit pas attention à la voiture. Il est aujourd’hui à l’hôpital de Seoul, il est en bonne voie de guérisons mais plus jamais, je le verrais marcher à mes côtés. Je m’en veux. Si je n’avais pas été aussi égoïste, si je n’avais pas suivis mon rêve, si je n’avais pas fait mes preuves dans ce domaine peut-être qu’aujourd’hui il marchait à mes côtés pour rire. Il ne m’en veux plus. Mais je lis parfois dans ses yeux l’envie de pouvoir marcher à nouveau et monter sur les planches. Pour ma part … J’ai laissé tomber le théâtre et les rêves débiles de célébrité. J’ai choisi tout simplement de me lancer dans une tout autre section, celle du droit. Je ne suis pas vraiment sur de moi en choisissant cette voie, mais cela reste un mystère tout comme le fait que je suis homosexuel. Bien sûr, personne n’est au courant encore et heureusement pour moi. Je vais réussir ! J’ai pas le choix, je dois être le modèle, la fierté de mon petit frère. » Soo Tae Hyen - Un pauvre fou courant après des rêves perdus.
About Heartless Intéressant … Il espère juste qu’un jour tout ne lui tombe pas sur le bout du nez. Après tout, il est pas facile pour lui de passer inaperçue. Non pas pour le vanter de trop, mais Tae Hyen à un physique assez avantageux. De plus, ayant tendance à jouer les mecs hétéros sans l’être, il ne manquerait plus qu’il lui tombe quelque chose sur le nez. Certes, cela l’amuse de voir des personnes visées par Heartless, mais tant que cela ne lui tombe pas dessus il en est bien content. Comme on le dit « C’est mieux chez les autres. »
About you Pseudo : Natia Age : 19 ans Fréquence de connexion : tous les jours sauf exception Où as-tu connu le forum ? Ben à la base je voulais faire une demande de partenariat avec mon forum et je suis tombée amoureuse du votre... Double compte ? Non Que penses tu du système RPC ? Cela est sympa, mais je pense pas l'utiliser ^^ Autres ? J'ai hâte de voir Heartless en action !
Test RP : - Spoiler:
Le cœur brisé, le cœur fusillé, le cœur perdu, rien ne semblait aller bien depuis ce jour. Je ne censé de me dire que si j’avais agit d’une autre façon, que si je lui aurais avoué mes sentiments avant, si je l’aurais protégé d’une meilleure façon si jamais je ne l’aurais pas rencontré. Peut-être alors que nous aurions pas souffert tous les deux, de ma stupidité et de mon égoïsme. Mais ne pas l’avoir connue aurait remplit mon cœur d’un énorme vide. J’ai beau refaire l’histoire depuis le début je ne peux penser un seul instant que nos chemin ne se serraient jamais croisés. Il parait que quoiqu’il arrive notre âme sœur, notre destin, Akai Ito, nous pousse continuellement à nous rapprocher. J’ignore si nous avons ce fichu fil rouge qui nous relient tous les deux mais en tout cas, je veux y faire un nœud, je veux forcer le destin à me le rendre, à me laisser prêt de lui à nouveau. Je n’aime plus cette vie, loin de lui. Un an… Un an depuis l’hôpital que je suis sans le voir, sans sentir ses cheveux glisser lentement sur ma peau, sentir son odeur me rendre fou, sans son sourire, sans sa voix, sans tout de lui, qui fait que je l’aime. Je veux l’aimer encore un peu, s’il vous plait, laissez moi l’aimer encore plusieurs années sans me lasser de penser à lui continuellement. Laissez moi encore mes souvenirs, mes rêves pour rester encore par la pensée auprès de lui. Bou, tu me manques plus que j’aurais pu le croire, la douleur que j’ai put ressentir au niveau de mon cœur alors que je me faisais tirer dessus me semblait si ridicule comparé à la douleur que je ressens à cause de ton absence. Je n’aurais pu imaginer un jour qu’une si longue absence pourrait exister entre nous, certes, nous avons souvent était séparés. Mais après l’orage, le soleil remontre le bout de son nez. Je garde alors l’espoir enfantin, de te revoir alors au détour d’une ruelle-même alors que j’étais encore en Corée. J’espérais pouvoir te revoir pouvoir courir vers toi et te serrer contre moi. Oh Bou, ton absence me détruit lentement. Moi qui me suis battu contre la mort dans l’espoir de pouvoir te revoir. Nous voilà séparé à nouveau, la vie ce joue bien trop de nous. Mais, la séparation rend l’amour plus fort non ? Je veux y croire, je n’ai jamais censé de t’aimer mais en sera-t-il de même pour toi ? J’ai peur, peur que tu ais réussi à m’oublier avec un autre, peur que tu puisses ne plus rien ressentir pour moi. J’ai cette horrible peur qui grandit en moi alors que je pose un pied hors du taxi qui m’a amené au ranch. Je lève les yeux un peu rêveur alors que je paie rapidement le chauffeur qui descend mes deux grosses valises à côté de moi. Je n’avais aucun raison de venir ici de nouveau, j’étais de nouveau riche, l’argent me glisser entre les doigts sans arrêt, je suis devenu un peu célèbre en Corée. J’aurais pu avoir tout là bas. J’y avais tout ? La réponse est forcément négative, il me manque le plus important. Ma moitié, ma princesse trop masculine au final, mon amant, ma raison d’être. Je vais reconquérir ton cœur Bou, alors tiens toi prêt. Je ne sais pas si cela sera simple ou non, mais en tout cas, je ne laisserais pas tomber. Je te couvrirais de présent, si jamais tu te serais trouvé un homme riche et puissant, je te montrerais mon amour sans égal pour toi si tu oses sortir avec un vulgaire type sans intérêt. Je te ferrais rire à te tordre sur place pour battre n’importe quel idiot du coin. Je ferrais tout, pour te ravoir, je ferrais tout pour que tu sois à nouveau à moi. Un soupire s’échappa d’entre mes lèvres alors, que je mettais à marcher en trainant mes valises vers le ranch. Je sentais à la fois mon cœur battre à tout rompre mais aussi ce dernier me faire encore plus mal. Et si jamais il n’étais pas revenue ? S’il ne voulait plus me voir ? Par ma faute il a finit en prison. Rien que l’idée qu’on ai pu lui faire du mal là bas me donner des pulsions de violence à offrir à quiconque oserait me dire le mal qu’il aurait pu lui faire. Je ne suis certes, pas fort, ni super musclé, ni d’un courage exemplaire, mais je serais capable de tuer pour lui et même si c’est en utilisant la manière la plus lâche possible, si je peux le sauver je le ferrais. A-t-il penser de la sorte alors que la vie semblait s’échapper de mon corps ? A-t-il agit par amour pour moi ? Ou juste dans le but de se sauver lui ? Non ! Je ne peux commencer à douter aujourd’hui, le jour où j’ai décidé de scotcher, de nouer nos fils rouge dans le but de le lier à moi et ne plus jamais le perdre. Oui, il m’aime, j’en suis persuadé. Ou du moins, il m’a aimé et j’ose espérer presque stupidement que c’est encore le cas. Rentrant dans le ranch je ne me préoccupé pas des personnes qui se mouvaient autour de moi, j’allais directement demander le numéro de ma chambre pour y filer y déposer mes affaires avant de partir à la recherche de mon amour. Je ne savais pas par où commencer, il y a tant de lieux et à la fois si peu, que tout cela me rendais dingue. Par où je devais commencer ? Peut-être le tour du Ranch ? Non, cela est trop simple, la vie ne nous laisse pas face à la facilité alors autant chercher ailleurs, cela serait trop beau que à peine arrivé Bou soit déjà là, sous mes yeux. Je passais ma main dans mes cheveux tout ne grognant quelque peu, où est-il allait ? Je devais écouter mon cerveau qui semblait monter des possibilités toutes plus insolites les unes par rapport aux autres ou suivre mon cœur. Je fermais lentement les yeux alors qu’un léger sourire se dessinait sur mes lèvres, je devais le revoir il n’y avait qu’un seul lieu qui me semblerait le meilleur. Le seul synonyme de de bon souvenir, le centre commercial. La boite de nuit, en plein jour semble impossible de plus ayant eu des problèmes là bas, je ne pense pas que ce soit l’endroit idéal, l’hôpital… Cela est tout simplement inenvisageable. Il ne restais donc que ce lieu, là où tout à commençait. Il faut bien un début et je compte recommencer notre histoire à cet endroit. Bien que finalement, il n’y ait pas eu de réelle fin entre nous. Poussant rapidement les portes du centre commercial, je ne pus m’empêcher de regarder rapidement autour de moi. Je sentais mon cœur s’accélérer légèrement alors que j’avais l’impression que cela était hier que j’avais passé cette porte dans le but de voler de l’argent, au final j’étais ressortis d’ici en y volant le cœur d’un jeune homme. Dire qu’au début je n’en avais qu’après son argent, mais je suis vite tombé sous le charme du blond. Je m’avançais regardant chaque vitrine comme ci ces dernières au fur et à mesure de mes pas me faisait revivre cette histoire d’avant. Je voudrais tellement revenir en arrière changer tout, pour avoir la chance d’y voir inscrit à la fin de notre vie un magnifique ‘Happy End’. Oh, cela est surement idiot non ? Penser que je peux changer le destin le futur mais je n’ai d’autre choix qu’espérer que ce dernier puisse m’aider un peu. Marchant sans veiller à où je pouvais poser les pieds je sentais rapidement une chose molle sous mon pied gauche, un léger cri se fit entendre alors que je reculais de deux pas en écarquillant les yeux. Le sol se met à crier à présent ? Mon regard se posa alors rapidement sur un vieil homme assis par terre, il semblait faire la manche n’ayant surement rien à se mettre sous la dent. Le regard du vieil homme me fit frissonner, je n’aimais pas vraiment ce que je pouvais y lire, un mélange de haine et de mépris. Il semblait m’en vouloir pourtant cela n’avait rien à voir avec ma tenue plus fils-fils à papa, il faut dire que je ne baladais avec une chemise noir ouverte en dessous du quel j’avais mis un t-shirt noir avec en blanc les contour d’un chien aux allures comiques. J’avais un jean basic et des converses rouge qui semblaient ne pas aller du tout avec le reste de mes affaires. Mes cheveux parfaitement bien coiffé ne semblait pas être non plus la cause de son regard. Je plongeais alors ma main dans ma poche sortant de cette dernière un billet. Je m’avançais vers une boulangerie à l’angle de la rue pour alors y acheter un pain au chocolat et une bouteille d’eau. Ce n’étais pas grand-chose mais malgré le fait que j’étais à nouveau riche je ne me baladais pas avec ma carte bleu sur moi, ayant surement trop l’habitude qu’elle soit vide. Je le tendis à l’homme tout en lui souriant gentiment. Le regard de l’homme semblait changer quelque peu alors que pour ma part, le mien semblait remplit d’inquiétude. Et si pendant ce laps de temps j’avais perdu la trace de Bou. Je sentais l’angoisse monter rapidement en moi, je me tournais cherchant du regard mes souvenirs arraché par le vieil homme. J’étais sur que j’aurais pu le retrouver si j’aurais continué mon chemin et pourtant je n’aurais pu envisager un seul instant de le laisser sans rien. Une légère pression se fit sentir au niveau de mon poignet droit, me faisant me retourner rapidement. Peut-être l’espoir d’y voir Bou mais, il s’agissait toujours du vieil homme qui avait désormais un tout autre regard, remplit cette fois de compassion. Je fronçais les sourcils a la vue de son petit tableau qu’il pouvait tenir dans ses mains. « Je connais la voie de ton bonheur. » Assez perplexe je souriais à l’homme de façon peu rassuré. Ce dernier leva alors sa main vers mon visage ce qui eu pour effet de me faire reculer aussitôt. Non, je ne crains pas la saleté évidente de l’homme, ni son odeur peu amicale mais je ne trouvais pas cela très rassurant. J’avais l’impression que j’allais traverser tout le centre commercial étant ainsi avec cet homme. Je me stoppais alors brusquement, au même moment que le vieil homme baissait son bras pour m’adresser un léger sourire. Je trouvais cela de plus en plus bizarre et il semblerait que mon expression sur mon visage était assez amusante pour faire rire l’homme. Shou - « Je peux savoir à quoi vous jouez ? » Le sourire du vieil homme ne quittait plus son visage et il semblait serein et reposé. Il retourna son ardoise vers lui gribouillant quelque chose avec le minuscule bout de craie qu’il pouvait y avoir. Je soupirais en lisant ce qui étais écrit. « Ne perd jamais espoir, la vie est belle. » Je levais les yeux au ciel ayant du mal à y croire. Shou - « Je ne pense pas que ce soit vraiment le cas, surtout venant d’un homme qui semble malheureusement pas avoir une vie si belle… » Le vieil homme efface du revers de sa manche de veste déchirée pour alors noter autre chose. Je regardais l’homme faire assez curieux de voir ce qu’il pourrait bien y noter. Je dois avouer que j’étais curieux de savoir ce qu’il pourrait me marquer, comme merveilleuse phrase, j’ai une préférence pour, Un lion mort n’existe pas, il dort. Mais bon, va-t-il lui aussi annoncer la fin du monde si proche qu’aucun de nous va survivre ? « Je suis heureux en voyant la bonheur des autres… A présent, retourne toi, Idiot. Je t’ai dis que je te conduirais vers ton bonheur, c’est-ce que j’ai fait. » Je regardais l’homme restant assez septique. En quoi cet homme qui semblait avoir le cerveau trop cuit à cause des néons du centre commercial pouvait me conduire à mon bonheur ? Je soupirais peut convaincu par le vieil homme et pourtant, la curiosité semblait me pousser à le faire. Il avait surement raison, il m’avait conduis à mon bonheur, une foule de personne qui passe juste sous mon nez. Mais quel artiste cet homme. Je me retournais dans le but de crier contre l’homme, toutefois ce dernier avait disparu. Aucune trace de vie ou de passage de sa part. Un léger frisson me dévala le dos, me laissant peut rassuré. Je me retournais tout de même de nouveau commençant à pester contre le pauvre homme qui m’avait fait perdre un temps précieux. Je commençais à réellement perdre espoir de revoir Bou avant au soir. Mais, sans comprendre comment, peut-être par magie. La foule se dispersa rapidement, il n’y avait pas grand monde à la base mais bien trop pour me boucher la vue. Mon cœur fit un énorme bond dans ma poitrine alors que je sentais ma respiration se saccader. J’avais du mal à y croire. Bou … Tu … Tu es là. Je sentais mes yeux me picoter légèrement. Ma respiration me semblait soudainement bien difficile mais ce n’étais pas le moment que mon corps me joue de mauvais tour. J’avais là, à quelques mètres de moi, la personne qui compte le plus à mes yeux. J’avais du mal à y croire et pourtant c’était vrai. Je restais là encore quelques instants à le fixer longuement avant de me mettre à faire quelques pas vers lui. Je me stoppais à nouveau, le fixant sentant des bouffés de chaleur m’envahir, j’avais peur, je l’avoue, peur qu’il disparaisse d’un seul coup que cela soit mon Oasis invisible au milieu du désert. Il semblait aller si mal. Est-ce à cause de moi ? Je me remettais en marche sur de moi. Alors que je venais m’accroupir devant lui. Je fermais les yeux, ayant son odeur revenant à moi. Oh Bou. Je voudrais te serrer dans mes bras mais je voulais en premier temps croiser ton regard, voir ton visage, voir ta réaction. Oh mon amour, tu m’as tellement manqué, que j’ai du mal à croire que cela peut-être si facile, si simple. Je passais doucement ma main dans ses cheveux. Ce contact me fit sourire alors que mes yeux semblaient étrangement rouge. Ma gorge était nouée, incapable de prononcer un mot de plus je restais sur place à regarder mon âme sœur. Je fermais à demi les yeux en inspirant son odeur, je venais rapprocher mon visage du sien alors que je constater déjà un peu de sa maigreur. Il semblait avoir souffert bien plus que moi. J’avais presque honte d’avouer qu’il m’avait manqué en me présentant ainsi devant lui. Laissant ma main glisser dans ses yeux je ne pouvais que me sentir remplit d’une immense joie. Et dans un miroir décoratif derrière Bou je pus y voir le vieil homme souriant avec son petit tableau avec inscrit « J’avais raison. » Je me mettais à rire légèrement bien que ce dernier semblait être secoué par des sanglots nerveux. Je l’avais retrouvé. Il était là avec moi de nouveau. Le vieil homme avait raison, il connaissait le chemin vers mon bonheur.
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