Han Li You
Messages : 7
Emploi : Si vous saviez...
I feel : Good!
| Sujet: 噢 太完美 你眼里我出现 - Han Li You· Dim 3 Juil - 20:18 | |
| « Han Li You » Feat. Lau Henry Me: Age : 19 Nationalité : Taiwanaise - Coréenne Orientation : Homosexuel Études/emploi : Langues étrangères. Groupe : Étudiants. Poste vacant : Oui [] Non [ x ] Myself: « Chacun est une poupée, une marionnette dans cette plateforme de jeu qui est la vie, et tant que je devrais y jouer, je veux contrôler le plus de pions possibles, toi le premier. » Li You est assis sur un banc, les yeux fixant le vide droit devant lui, sans faire attention à tout celui qui passait, sans faire attention aux gens qui le regardaient. Il se fiche d’eux. Ils ne sont que des fourmis, marchant les unes derrière les autres, travaillant pour se nourrir, et se nourrissant pour travailler. Ça le fascinait autant que cela le dégoûtait. Li You ne serait jamais comme eux, jamais.
Han Li You est né le 11 octobre 1991 à Taipei, Taiwan. Ce petit homme est venu au monde avec le trésor d’Ali Baba dans la bouche, non pas une cuillère en argent. De mère taiwanais et père coréen, tous deux bussinessmen, Li You était l’héritier de leur empire. Vous ne le savez peut-être pas, mais actuellement, tout produit que vous consommez, service que vous utilisez, est certainement lié à l’entreprise Han. Alors autant dire que l’enfance du petit n’était pas teintée de rose et bleu. On exigeait beaucoup de lui, trop peut-être si on avait infligé la même chose à un enfant normal. Li You n’était pas banal. Non seulement il se nommait Han, mais il était aussi surdoué. Virtuose du violon et du piano, dès ses premières années de vie, avançant à une vitesse extraordinaire au niveau de sa scolarité, ses parents en demandaient toujours plus, encore et encore, à tel point, que l’enfance de Li You n’avait d’enfance que le nom.
Dure, dure a été cette courte vie. Difficile, difficile a été de satisfaire ses parents, des parents qui ne connaissaient pas les mots d’amour, qui ignoraient ce qu’était qu’un encouragement. Passage à l’adolescence, et le peu d’autorité parentale que Li You avait sur ses épaules, allait lui permettre de vivre enfin pleinement, toujours dans le dos de ses parents. Il ne veut pas aller à l’université, non, pas encore, surtout que ses parents décident de déménager quelques temps en Corée, pour agrandir leurs filières. Le jeune Han s’en fiche, il n’a pas vraiment d’amis, car n’a jamais fréquenté l’école, alors, il n’a pas grande chose à laquelle s’attacher.
Nouveau hobby. Li You ne se lasse pas de la musique, mais il lui faut un divertissement, la photographie ne lui suffit plus. C’est en marchant dans les rues de Séoul qu’il découvrit ce qu’était un skate board. C’est pourtant bête, mais ainsi, Han apprit ce qu’était que de se mélanger à la foule. Il faisait peu à peu connaissance d’autres personnes de son âge, qui skataient avec lui, mais ce n’était pas pour autant, que Li You se considérait des leurs. Il était jeune et pourtant, il prenait un plaisir fou à faire faire à ses « amis » ce qu’il voulait, à leur prendre ce qu’il désirait. Précoce. On ne contredit pas le fils d’un riche, on ne lève pas la voix, on obéit, et puis voilà.
Le problème de Li You, c’est que les études n’étaient pas pour lui la mesure du temps qui s’écoulait. On prend souvent comme repère notre niveau scolaire pour savoir ce que l’on peut faire, dans quelle étape de notre vie nous en sommes. L’adolescent, n’a pas connu ça lui. Du coup, il a fait de son temps libre le pire des cauchemars. Ses parents règnent le jour, et lui la nuit. Son business à lui sont les drogues, son domaine préféré, vendre le corps de ceux et celles qui n’avaient pas d’autre choix. C’est impensable n’est-ce pas ? Qu’un jeune homme de 18 ans mène cette double vie si bien. En apparence si gentil, si compréhensif, et puis dans le fond, un proxénète sans cœur ni âme, qui dupe tout celui qui oserait se mettre sur son chemin.
A présent, Li You est à l’université, pour passer le temps, pour avoir une couverture. Il n’a pas besoin d’apprendre les maths ni les sciences, il les maitrise et les réinvente, mais les langues étrangères ne se créent pas. C'est un être sans coeur, qui profite de ce beau visage que la nature lui a donné pour se faire plaisir. Maintenant de loin, il gère ses affaires nocturnes, et de près, il continue à jouer aux marionnettes et aux poupées. Assis sur ce banc, il s’ennuie, il n’a plus de proies à détourner, ni de corps nouveaux à vendre, et il s’ennuie.
About Heartless: Le Heartless.. Li You trouve ça banal. Il a manipulé les gens toute sa vie, il a fait de tout celui qu'il voulait une marionette, alors forcément, le Heartless ne l'impressionne pas vraiment, il pourrait même faire de même. Ce n'est pas qu'il ne le craigne pas, ce n'est pas qu'il le craigne, mais se retrouver à la place de la marionnette ne lui fait ni chaud ni froid en fait. Ça ne va pas bouleverser sa vie, ça en ferait juste partie. And I: Pseudo : xHENKA Age : Ni trop jeune, ni trop vieux. Fréquence de connexion : 5/7 quand rien à faire. Où as-tu connu le forum ? Top Site. Double compte ? Annyo. Que penses tu du système RPC ? Jamais vu, donc intéressant. Autres ? Mmh... A part que le contexte sort de l'ordinaire et que ça pique pas mal ma curiosité, nah! Et croyez-moi, ça c'est déjà beaucoup!
Test RP : - Spoiler:
Tard, il était tard, il était trop tard. Comme dirait Beckett « C’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir… », et Perséphone avait enfin obtenu cette fin qu’elle désirait temps. Enfin le travail était fini, mais il était près de 4h00 du matin. Quand elle arriverait chez elle, il serait près de la demie, le temps qu’elle se douche et se change dans le Club. Elle détestait cela, les clients imprévus, ceux que l’on se doit de servir pour garder une bonne image, mais qui volent le temps de l’hostess, dans ce cas, Sephie. Elle aurait voulu finir il y a deux heures déjà, pour pouvoir se reposer un minimum, parce qu’elle avait donné rendez-vous à Shûji au matin. Elle savait pertinemment que si elle ne dormait pas assez, elle serait d’une humeur exécrable quand elle le verrait, et elle ne voulait pas de ça. Elle voulait pouvoir lui sourire, au moins à lui. Déjà au volant de sa moto, elle luttait contre le sommeil. Ce n’était pas bien de conduire ainsi, surtout qu’elle avait bu, mais tout ce qu’elle voulait était de rentrer et se fourrer dans son lit. Résister à Morphée et être attentive sur la route s’avérait être un peu compliquée, alors elle ralentit. Elle voulait arriver en une seule pièce chez elle, pas question de mettre les pieds dans un hôpital quelconque, en fait, pas question d’avoir un accident tout court. Elle espérait que les quatre heures de sommeil qu’elle allait avoir seraient suffisantes pour récupérer de la lourde et dure journée qu’elle avait eue. Entre les cours, les devoirs, et le travail au Club, Perséphone commençait à détester les mardis, journées les plus chargées.
Pousser la porte de chez soi en douceur, ne pas réveiller sa colocataire. Pour Kyôdo, il était à chaque fois hors de question de déranger le sommeil de sa meilleure amie. Elle méritait de dormir, de rêver, et de se reposer. C’est donc sans un bruit qu’elle quitta ses chaussures et marcha lentement jusque sa chambre. Elle alluma la lumière et se mit face à son miroir. Drôle de réflexe. Elle s’y voyait toujours pareille, jolie mais fatiguée, belle mais meurtrie. Elle enlevait ses vêtements les yeux plongés dans le vague. De la même façon qu’elle savait qu’elle devait dormir, elle savait tout autant que ce sommeil serait nocif pour elle. La jeune ne garda que son soutien gorge et sa culotte. Il faisait froid dehors, mais elle avait déjà chaud elle, elle avait toujours chaud de toute façon. Elle se démaquilla rapidement aussi, et se faufila dans son lit, ne le défaisant presque pas, prenant plutôt un fin drap dans son armoire pour se couvrir. La brune s’allongea à plat ventre, une main sur ce dernier. Morphée ne voulait pas d’elle en vérité, le marchand de sable non plus ; le sommeil et elle ne s’entendaient pas, chaque soir, ils devaient se chercher longtemps, afin de trouver un accord durable.
Perséphone ne rêvait pas, elle ne connaissait pas les rêves. Pour rêver, il faut avoir été enfant, or elle n’a jamais été une enfant, elle ne se souvenait pas de cette période, et vu ce que ses frères lui avaient dit sur cette époque, elle ne voulait pas s’en souvenir. Battue, violée, exploitée, assassinat… D’un côté, Sephie remerciait l’enfer pour avoir effacé toute cette partie de sa vie, mais elle maudissait le ciel, pour ne pas avoir emporté avec lui les sentiments et émotions qui lui revenaient lors de son sommeil. Le ciel avait décidé de lui laisser une partie de son passé, le ciel ne comprenait rien à la vie ; elle aurait voulu pouvoir la vivre librement. Alors, encore, alors que son corps était inconscient, que ses yeux étaient clos, Perséphone angoissait sans savoir pourquoi, sans même pas savoir qu’elle angoissait. Elle oublierait sûrement cet état passager, mais il ne partirait pas, il reviendrait le lendemain.
On effleurait son bras, on partageait son lit. On dégageait une mèche de ses cheveux, on embrassait son cou, avec douceur, avec amour. Une vision floue vint remplacer le noir dans les yeux de Kyôdo, puis ça devenait plus clair. La voilà éveillée. Ces lèvres continuaient d’embrasser son cou, et cette main continuait à caresser son bras. Paresseuse elle se tourna, et vit face à elle, le visage de son meilleur amant, Shûji. Mi meilleur ami, mi amant. Elle ne savait dans quelle catégorie elle devait le classer, mais tout ce qu’elle savait c’est qu’elle ne voulait pas qu’il s’en aille, de sa vie, de son quotidien, et là, de son lit. Elle colla son corps à celui du jeune homme, plaçant une jambe entre les siennes malgré la chaleur de la chambre. Si il était là c’était que…
- Je me suis pas réveillée… Gomen… J’ai fini tard et… Gomen.
S’excuser n’était pas dans les habitudes de Perséphone, mais elle savait qu’elle devait le faire devant Shûji. Il avait dû l’attendre, chose qu’elle savait qu’il ne faisait jamais. Lui donner le double de sa clé avait été une bonne idée après tout. Elle ne l’avouerait jamais, mais la jeune aimait les visites surprise de son ami.
- Ça t’a fait quoi… que je te pose un lapin ?
Question bête, mais il sourit, et elle aussi par conséquent. Elle aimait ce sourire, alors elle vint l’embrasser. Perséphone sourit une nouvelle fois en lâchant ses lèvres, puis vint se blottir contre le jeune homme, encore, d’avantage, et enfouit son visage dans le cou de celui-ci. Il faisait chaud, mais vu qu’il était là, elle serait prête à brûler.
Dernière édition par Han Li You le Dim 3 Juil - 23:42, édité 6 fois |
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